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Analyse de la Place Boursière Casablanca Boursier.ma

Les indices boursiers se maintiennent dans le rouge à cause des impacts de la crise du Covid-19 sur les résultats des sociétés cotées. Un analyste de la place estime qu'ils vont baisser davantage pendant le mois de septembre.
 

Le marché boursier casablancais continue d’encaisser les coups de la crise du Covid-19.

Le MASI affiche en effet une baisse de 16,74% (observée à la clôture de la séance de ce lundi) cumulée depuis le début de l’année en cours.

Cette baisse qui a démarré avec le déclenchement de la crise sanitaire du Covid-19 au Maroc, depuis l’apparition du premier cas mardi 3 mars, atteint 16,45% à 10.169,19 points au 30 juin 2020. Depuis cette date, le MASI a quasiment stagné.

 

 

Durant cette dernière période, un analyste de la place nous confirme que la volumétrie des échanges n’a pas beaucoup varié. « Elle est restée très basse », commente-t-il. La preuve : le volume des échanges quotidien a rarement dépassé les 100 millions de DH pendant la période analysée. 

De son côté, la capitalisation boursière est passée de 526,13 milliards de DH au 1er juillet à 524,67 milliards de DH ce lundi 31 août, enregistrant ainsi une baisse de 1,46 milliard de DH.

En analysant l’évolution du marché, notre analyste souligne que « le MASI avait pris un petit peu – tout en restant dans le rouge- mais maintenant il est en train de rechuter avec les annonces qui sont en train de sortir au fur et à mesure concernant les réalisations des sociétés cotées au titre du deuxième trimestre et les indicateurs d’activité pour le premier semestre. Ainsi, on s’attend à de très mauvais résultats pour le premier semestre de cette année ».

 

Tenant compte de ces anticipations, « le marché va baisser davantage pendant le mois de septembre ; mois pendant lequel les résultats semestriels vont être dévoilés. Les sociétés qui pourront garder leurs résultats stables sont celles qui pourraient tirer leur épingle du jeu dans ce contexte marqué par la crise du Covid-19, spécialement les sociétés appartenant aux secteurs des nouvelles technologies, agroalimentaire et grande distribution. Les banques sont lourdement impactées. Elles dégagent des résultats fortement baissiers avec un coût du risque en hausse. Idem pour les cimenteries », indique-t-il.

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